Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Anaïs, j’ai fait un BAC ES et suite à ma passion pour l‘économie, j’ai décidé de faire une école de commerce post-bac. Dans mon école, je suis rentrée dans l’association Humanitaire. Si je suis dans l’association de mon école aujourd’hui, c’est parce qu’à la fin de ma première, j’ai décidé de réaliser un voyage solidaire avec Grandir Aventure.
Dans quel contexte es-tu partie ? Etait-ce ton premier voyage à l’étranger ?
Je suis partie dans un contexte de « colonie de vacances ». En effet, j’étais à l’époque mineure et mes parents ne me laissaient partir que dans un contexte sécurisé. Mes parents m’ont fait visiter une quinzaine de pays étrangers depuis que je suis née, mais c’était mon premier voyage solidaire.
Pourquoi Madagascar ?
Je crois que je l’ai su quand j’ai vu l’annonce. Je n’ai pas cherché de voyage solidaire, mais quand je l’ai vu, je me suis dit « pourquoi pas ? »
Qu’as-tu appris lors de ce séjour ?
J’ai appris beaucoup durant ce séjour. J’ai appris le bonheur à l’état pur, j’ai appris à vivre le moment présent, j’ai appris à danser avec joie, j’ai appris à jouer au foot avec leurs règles, j’ai appris à positiver…
Quel impact ce voyage a-t-il eu dans ta vie ?
Un voyage comma ça retourne le cerveau, et avant tout, le cœur. Madagascar est un pays particulièrement riche. Riche d’amour, de joie, et de solidarité. Après ça, j’ai su ce que je voulais faire dans ma vie, ce que je voulais faire de ma vie.
Peux-tu nous partager …
Une rencontre qui t’a marqué ?
Gaëlle, notre directrice/animatrice qui était aussi volontaire sur place (en tant qu’appui technique au Programme de Protection des Enfants des Rues), nous a fait découvrir Madagascar sous un autre jour. On ne s’est pas senties Vazaha (« étranger » en malgache) en discutant, rigolant et partageant des moments de bonheur avec Til. C’était l’un des enfants malgaches qui faisait le voyage avec nous.
Un moment drôle du séjour ?
L’échelle à caca était définitivement un souvenir marquant. Une fois sur place, nos habitudes alimentaires changent et même avec la nourriture délicieuse qui était préparée, beaucoup ont été malade. Néanmoins, l’échelle à caca nous a permis de demander des médicaments sans honte ou gêne.
(Note de l’équipe : Une échelle de 1 à 10 mise en place par l’équipe d’animation qui permet au jeune d’évaluer le type de problème gastrique avec un numéro. Les jeunes sont ainsi moins gênés et complexés à l’idée d’en parler et donc de se faire soigner… En tout cas, merci Anaïs pour cette anecdote qui nous a bien fait rire !!!)
Un moment fort en émotion ?
Les adieux sont toujours les plus beaux comme les plus horribles moments ; mais au fond, on sait qu’on se reverra. Même si c’est dans une autre vie.
Tes 3 plus beaux souvenirs ?
Le coucher de soleil sur l’allée des baobabs, les fous rires sur le chantier, la pirogue pour aller jusqu’à la plage.
Si tu pouvais résumer ton voyage en 5 mots ?
Grandiose, Aventure, Amitié, Amour, Solidarité, Courage. (zut ! ça fait 6)
Si tu pouvais résumer ton voyage en une citation ?
« L’expérience, pour celui qui sait en profiter, est le meilleur guide dans la conduite de la vie. »
Adolphe d’Houdetot, Dix épines pour une fleur (1853)
Si tu pouvais donner un conseil aux jeunes qui hésitent encore à se lancer avec Grandir Aventure ?
Lancez-vous. Peu de personnes ont cette chance, peu de personnes en auront le courage. La seule chose qui peut nous empêcher d’agir et de réaliser des grandes choses, c’est la peur. Vous ne voulez pas vivre en ayant peur. Allez-y ! Il est temps de changer le monde.
Plus de témoignages …
Philine, 6 ans après son premier voyage Grandir Aventure
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